VENEZ DECOUVRIR L’EXPOSITION DE MADAME FREDERIQUE JEANNE

Du 19 janvier 2024 au 01 mars 2024

AU NIVEAU DE LA MEZZANINE DU BAR L’ATRIUM

(Entrée libre) Après des études d’Histoire de l’art et d’Arts plastiques à l’Université de Paris 1, elle poursuit sa formation en graphisme.

Son premier thème d’exploration plastique est celui de la vache folle, sous forme de portraits de bovidés plus ou moins classiques à l’huile et à l’acrylique, sur bois, papier ou sur toile, puis rapidement la couleur devient sa base de recherche. C’est donc naturellement qu’elle est passée à l’abstraction.

Superposer les couleurs, de préférence vives et saturées, ressentir leurs vibrations, laisser des traces sur un papier ou une toile, se laisser porter par le geste et jouer sur les transparences constitue sa marque de fabrique et de création.

Dans la série « A perte de |ma| vue » le cheminement plastique était une forme de catharsis où la déclinaison des paysages cévenols abstraits servaient de support à l’évocation des émotions déclenchées par l’éloignement, la disparition, l’absence, la perte. Le travail de transparence sur papier offset faisait écho à l’évanescence des pensées, alors que le rendu sur toile plus dense et plus opaque évoquait un ressenti davantage corporel.

Puis, petit à petit, le paysage s’impose : les falaises, les montagnes, la mer, l’estran… Loin d’un travail sur le motif, Frédérique Jeanne réinterprète la lumière, la couleur et l’espace. À la suite de quoi le temps s’arrête…et des fenêtres vers des mondes imaginaires s’ouvrent… libératrices !

Sans doute par déformation professionnelle, sa peinture est particulièrement graphique. Tout commence généralement par un fond, souvent uni mais dont on distingue volontairement la trace de l’outil. Puis elle pose les masses générales, parfois préalablement dessinées, faites de couleurs en aplat, des couches fines superposées qui laissent apparaître des transparences et en dernier lieu les détails.

Pour ce qui est des peintres qui l’inspirent, Rothko la fait pleurer, Vallotton la fait vibrer et Hockney la met en joie !

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